L’origine de ce symptôme
En 1974, Freudenberger employe pour la 1ère fois le terme burn-out . En effet, il décrit un état de fatigue généralisée chez des professionnels de la santé mentale en milieu de travail : « Un effondrement, un épuisement ou une fatigue extrême provenant d’une demande excessive d’énergie, de forces ou de ressources ».
Puis , en 1976, Maslach a donné une définition plus complète du burn-out. Il précise que l’épuisement physique et mental implique un contact continu avec les autres. Le syndrome n’apparaît pas soudainement mais il est causé par un stress de longue date qui n’est pas contrôlé par le travailleur.
Le Burn-out un état d’épuisement
Aujourd’hui, le Burn-out se traduit par un état d’épuisement professionnel. Il est à la fois émotionnel, physique et psychique et ressenti face à des situations de travail « émotionnellement » exigeantes . On parle aussi de la pathologie du sur engagement quand les gens dépassent leurs limites face à des exigences démesurées. D’autres encore le renomme la « dépression du travail » puisque de l’extérieur il y a des similitudes avec le syndrôme dépressif.
Les personnalités à risque de Burn-out
Aujourd’hui, les personnes à risque répondent aux caractéristiques suivantes :
- Un engagement sans limite dans son travail, un sens du devoir poussé à l’extrême
- Faire preuve de perfectionnisme dans tous les aspects de son travail, sans égard aux priorités
- Une propension à négliger d’évacuer les tensions et de pratiquer des activités ressourçantes (activité physique, loisirs, détente)
- Un sens de l’autocritique exacerbé
- Des difficultés dans la gestion de leurs émotions (à les identifier, à les exprimer)
- Une tendance à l’anxiété, à l’anticipation anxieuse des événements
- Une faible estime de soi, un sentiment d’auto-efficacité réduit (« je n’y arriverai pas », « je ne suis pas capable de faire face »)
Pour en connaître davantage sur ce sujet vous pouvez consulter le site de l’INRS : cliquer ici
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